Le BAU se veut éthique, ouvert, responsable, respectueux des personnes et de l’environnement.  Le BAU s’engage en faveur de bâtiments vivables et viables dans la durée. Le BAU est une équipe de créatifs, complémentaire et interdépendante. Car deux, c’est deux avis en balance, deux sensibilités différentes, deux forts caractères qui n’hésitent pas à se contredire dans l’intérêt du projet.  «Il faut savoir se mettre entièrement au service du projet pour l’appréhender dans sa globalité.

Pour le nous, un projet architectural doit être envisagé comme un tout, du plus intérieur, du plus intime au plus extérieur, le jardin, la façade, les éclairages etc… Claire et Jean-Bernard sont très soucieux de personnaliser les lieux en fonction des modes de vie de leurs habitants et sont pour du «sur-mesure» dans tout, pour sortir du standardisé. C’est pourquoi l’écoute est considérée comme une étape clef de leur travail. C’est elle qui leur permet de répondre au mieux aux besoins, envies, désirs et rêves de leur client. 

«Il n’y a jamais d’acquis dans ce métier, il évolue sans cesse avec le goût des gens. On ne vit pas aujourd’hui comme on vivait il y a 5 ans, c’est pourquoi il faut toujours avoir un pied dans le futur. Pour évoluer, il faut savoir se remettre en question en permanence et savoir se projeter».

S’adapter, en aucun cas n’imposer ses choix … Cela semble évident mais sur le terrain il n’est pas rare qu’un chantier se solde par des échecs de communication. Le duo du BAU met un point d’honneur à garder chacun de ses clients sur la durée dans la confiance.

Aujourd’hui trop d’architectes font de l’ego, du concept et de l’image, de l’architecture au style international. Par essence, une décoration à la mode est rarement pérenne. Alors, il faut essayer d’anticiper, trouver le bon dosage, de nouvelles esthétiques et tenter de répondre aux problématiques de notre époque.

Il faut rester vigilants, car la densité grandissante de la population, la paupérisation de nos sociétés, les coûts  prohibitifs des matériaux, associés à une législation et des normes  de construction toujours  plus contraignantes constituent de vraies menaces dans  le travail des  architectes urbanistes.

Pour le BAU, l’architecture est faite de plaisir, d’humanité et de bon sens mais le travail de l’architecte est un combat de tous les instants au service de l’œuvre architecturale.

Un combat pour défendre, envers et contre tous, une vision.

 CLAIRE GUIRAL, ARCHITECTE D.P.L.G.

Claire Guiral est comme qui dirait – une catalane du Nord – de Perpignan.

Elle « tombe en architecture» très tôt. Dans la famille, les architectes sont nombreux: son arrière-grand-père maternel, Marcel Gallix et ses oncles, Edouard Gallix, l’architecte de la ZUP de la Paillade, Vincent Gallix, architecte et designer de mobilier à Avignon et François Fontès.

Le bac en poche, elle se dirige directement, vers l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM). Dès lors, elle passe des étés passionnément studieux dans l’agence de François Fontès. Dans cette agence, déjà prestigieuse, elle touche du doigt le métier et cette ambiance de “charettes” et d’équipe très particulière, mais qui lui sied à merveille.

Son mémoire de fin d’étude, elle le réalise en 1999, au sein de l’Atelier d’Urbanisme de Perpignan, dans le cadre d’une étude globale d’aménagement urbain, demandée par Jean-Paul Alduy à Michel Cantal-Dupart, architecte-urbaniste et ami de longue date du maire en place. Il s’est notamment illustré avec Jean Nouvel en participant au travail de réflexion sur le Grand Paris en 2010. C’est à cette occasion, qu’elle touche du doigt les notions d’urbanisme, de valorisation du patrimoine et les étapes de l’aménagement de la ville.

L’année suivante, elle est embauchée par Christophe Moly chez Archiconcept à Perpignan, l’une des plus importantes agences du département. Elle s’y consacre près de 11 ans en tant qu’architecte  D.P.L.G., chef de chantier et chef de projet, en particulier pour les Concours sur Esquisse. (Théâtre, Ehpad, Ecoles, Gymnase, Logements collectifs, Hôpital…)

Enfin, en 2011, elle crée son agence à Perpignan.

JEAN-BERNARD MORLON, DIRECTEUR D’AGENCE

Petit-fils du sculpteur et architecte parisien René Morlon et fils de l’architecte Robert Morlon, Jean-Bernard baigne dans l’univers de l’architecture dès son enfance. Visites de chantiers, plans, dessins, livres et «charrettes» au­tour des concours lui laissent une empreinte indélébile. « Je me sou­viens de tous ces gens de différents corps de métiers qui se pressaient à l’agence de mon père, travaillant jusqu’au petit matin » . Dans ce bal incessant, le côté créatif et voyageur des perspectivistes toujours soumis à l’adrénaline du rendu, le fascine.

Mais, c’est vers le droit qu’il se dirige sans véritable passion, puis part vivre un an en Asie pour découvrir d’autres modes de vie. «En revenant, dit- il, j’avais une toute autre idée des choses, et surtout de nos façons d’habiter. Désormais lorsque je commence un projet, j’ôte tout ce qui est superflu pour mettre en valeur l’essentiel». Il se rapproche alors de Jacques Gilles, l’ami de son père, Ingénieur, Architecte et perspectiviste de métier, pour le former. Après quelques années, a 26 ans, il s’installe à son compte.

Il se spécialise très vite dans le rendu de projets d’architec­ture, d’images de synthèses, de modélisations de bâtiments et de projet d’urbanisme, Pendant 15 ans, il travaille pour les collectivités, les architectes et les urbanistes en France et a l’étranger.

«Climat, surpopulation, densité urbaine sont les enjeux de demain. L’urbanisme durable, par la rationalisation des espaces publics, l’intégration aux paysages et aux modes de vie, l’utilisation de matériaux pérennes, la préservation de la mixité sociale, sont la seule voie possible pour créer demain. Qu’on le veuille ou non, l’architecture est le reflet de la société. »

LES STAGIAIRES,

C’est pour nous un plaisir d’accueillir chaque année de nombreux stagiaires, d’horizons différents. Qui viennent de filières techniques, universitaires, de formation professionnelle ou de l’alternance.

Outre le plaisir de transmettre notre expérience et de partager le plaisir d’exercer un métier passionnant. Le travail fourni est souvent de qualité avec une touche une « fraicheur » vivifiante dans un monde dont les limites peuvent parfois sembler figées.